"Trois miettes de pain" : conte cherche éditeur

La neige tombait à gros flocons. Debout derrière la vitre embuée, Natalia ne distinguait plus le ciel de la terre. Tout était blanc à perte de vue. Le vent soufflait fort, faisant tourbillonner la neige dans un étrange et glacial ballet. Natalia frissonna. Ce n'était pas encore aujourd'hui que son père chéri reviendrait à la maison. Aucun homme ne pouvait braver une telle tempête...

"Les trois miettes de pain", très joliment illustré par la très talentueuse Géraldine Hary, est un conte qui nous transporte en Russie. Je l'ai écrit à partir de cette superbe illustration que j'adore. Il part à la recherche d'un éditeur. Croisons les doigts....

Un tour de manège ?

Quand on est parents, on n'y coupe pas : le manège ! Venez donc faire un tour avec moi dans le magazine Bilou (Milan Presse) de janvier/février/mars 2011. merci à B. B. pour ses conseils avisés et pour l'agréable échange de mails qui nous a permis de ciseler cette histoire comme de la dentelle. Même une histoire très courte pour les tout-petits demande du travail, mais quel bonheur de l'écrire !

Les poupées russes

Je vous en parlais il y a peu : j'ai arpenté les plaines enneigées de Russie (en imagination bien sûr !) afin d'écrire Les poupées russes. Cette jolie histoire paraîtra fin décembre ou début janvier dans le numéro 71 de l'adorable magazine Charlotte aux fraises. Je vais pouvoir dire à ma fille : c'est maman qui a écrit l'histoire !

Une poésie pour février

Encore une bonne nouvelle : Une petite poésie à paraître en février dans Bambi Magazine. Trois réponses positives en une semaine, youpi !

Deux bonnes nouvelles

Depuis jeudi, je suis sur un petit nuage. Deux réponses positives sont arrivées à quelques minutes d'intervalle dans ma boite à lettres électronique. Deux parutions presse pour janvier 2011. Je vous révèlerai les noms des magazines dans une prochaine note.

Pour la première histoire, j'ai été sollicitée par la rédaction d'un magazine pour lequel j'ai déjà travaillé. Première proposition refusée. J'ai poussé mon imagination dans ses derniers retranchements et j'ai fait tourner en boucle dans ma tête des images de paysages enneigés, d'isba, de matriochka... Il a fallu faire le forcing côté cerveau. Et finalement, l'histoire est venue. Tout est allé très vite : idée, écriture, envoi et réponse... positive !

Pour la seconde histoire, c'est moi qui ai contacté la rédaction du magazine. Coup de bol : la rédactrice cherchait un texte pour le numéro de janvier. Copie à rendre la semaine suivante. J'ai écrit une histoire et ressorti de mes tiroirs des histoires déjà écrites. C'est une ancienne proposition qui a été choisie. j'ai beaucoup échangé par mail avec la rédactrice du magazine pour ciseler finement cette très courte histoire : un mot par ci, une phrase par là, un changement dans l'ordre des paragraphes...Bref, du sur-mesure, presque de la haute-couture et beaucoup de bonheur pour moi. J'avais déjà un accord de principe en fin de semaine dernière. J'ai encore retravaillé le texte avant l'accord définitif.

Après un mois de septembre morose, me revoilà enfin sur les rails côté écriture. Mon cerveau fonctionne de nouveau, ouf ! Désormais, c'est l'écriture de la fin de mon roman policier qui est prioritaire.

Un roman peut en cacher un autre...

J'ai pris tellement de plaisir à écrire Mystère et boule de gomme (titre provisoire), à imaginer les aventures de mes trois petits personnages, que je ne pouvais me résoudre à en rester là. C'est tout naturellement que j'ai commencé à réfléchir, en 2007, à des scénarii possibles. Je suis partie sur plusieurs idées, soit pour ces personnages, soit pour un roman destiné à des plus grands. J'ai finalement opté pour une idée et j'ai écrit un premier synopsis. Puis, j'ai commencé à rédiger le premier chapitre. Puis... le projet s'est endormi dans un de mes cahiers. J'avais très envie d'écrire une série avec mes personnages, mais les premières réponses négatives suite à l'envoi du premier roman m'ont fait douter.

Lorsque les éditions [MiC_MaC] m'ont contactée, deux questions m'ont été posées :

1- Si j'acceptais de changer le nom du personnage principal : le nom que j'avais choisi était manifestement déjà pris. Réponse : oui, bien sûr. Il ne restait qu'à trouver un autre nom.

2- Si j'acceptais d'écrire une série. Réponse : oui, triple oui, puisque c'est le projet que j'avais en tête.

Vous imaginez donc mon bonheur lorsque, deux heures plus tard, mon portable (qui sonne très rarement car je ne confie le numéro qu'aux intimes... et aux éditeurs mais aucun ne m'avait encore appelée !) a sonné et que mon interlocutrice m'a annoncé la bonne nouvelle : la réponse est oui !

Il ne me restait plus qu'à me mettre au boulot. Mais ça c'est une autre histoire....